Incendie de l’usine Lubrizol : le regard de Nitidis sur la comdecrise
« Faute de communication » ? Ou « cohérence » et « transparence » ? La communication de crise du gouvernement continue à être montrée du doigt mercredi, près d’une semaine après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen. Un extrait d’une interview de Laurent Vibert de l’agence de communication de crise et gestion de crise Nitidis lors de l’incendie de l’usine Lubrizol classée Seveso à Rouen, dans le quotidien Sud-Ouest :
Selon Laurent Vibert, PDG de Nitidis, une agence de communication de crise, le problème vient d’abord d’un « décalage entre les mots choisis et la réalité ». Avec d’un côté les images qui montrent des fumées noires, des agriculteurs qui jettent leur lait et des policiers équipés de masques. Et de l’autre, le ton rassurant des autorités avec le préfet de Normandie qui évoque samedi « l’état habituel de la qualité de l’air à Rouen ». « On ne peut pas dire tout va bien quand on voit à la télévision ce panache de fumée. Les gens se disent : on nous cache quelque chose, quels sont les dangers? » décrypte Laurent Vibert.
Depuis l’incendie, quatre ministres et le chef du gouvernement Édouard Philippe se sont rendus à Rouen et la préfecture a publié la liste des 5 253 tonnes de produits chimiques brûlés.Mais la mort jeudi de Jacques Chirac, qui a légitimement écrasé l’actualité, a compliqué la communication. En effet, avec la « cohabitation de deux informations de haute intensité », affirme Laurent Vibert : « On a oublié Lubrizol au niveau du gouvernement et on a fait un focus sur le décès de Jacques Chirac ».
Voici quelques liens qui conduisent sur les articles et les médias pour lesquels le dirigeant du cabinet Nitidis Laurent Vibert à été interviewé sur la communication de crise du feu de l’usine Lubrizol à Rouen :